SAVIEZ-VOUS?

Saviez-vous que...

• La fréquence la plus élevée de résultats négatifs en matière de santé mentale a été observée chez les jeunes de la diversité sexuelle et de genre qui ont été intimidés, et ce même après avoir tenu compte d’une gamme de facteurs sociodémographiques. Par exemple, ces jeunes étaient les plus susceptibles de déclarer avoir envisagé de s’enlever la vie au cours de l’année précédente (27 %). Ce pourcentage représentait près du double de la probabilité enregistrée chez leurs homologues n’ayant pas été intimidés (16 %), ainsi que chez les jeunes cisgenres attirés uniquement par des personnes d’un genre différent ayant été intimidés (13 %). De plus, les jeunes cisgenres qui étaient attirés exclusivement par des personnes d’un genre différent et qui n’avaient pas été intimidés étaient les moins susceptibles d’avoir envisagé de s’enlever la vie (environ 1 sur 20 ou 5 %).

Saviez-vous que...

Environ 12 % des Québécois·es de 12 ans et plus ont vécu de l’intimidation ou de la cyberintimidation en 2022.  

Saviez-vous que...

Les personnes les plus susceptibles d’avoir vécu de l’intimidation ou de la cyberintimidation au cours des 12 mois précédant l’étude dans au moins un des trois contextes à l’étude (scolaire, travail ou hors de ces deux contextes) sont notamment : 

• les jeunes de 12 à 17 ans (31 % c. 3,0 % à 21,3 % chez les groupes plus âgés); 
• les personnes dont l’orientation sexuelle est LGB+ (28 % c. 10 % chez les personnes hétérosexuelles); 
• les personnes transgenres ou de genre non binaire (34 % c. 11 % chez les personnes cisgenres); 
• les personnes autochtones résidant hors communauté (19 %) et les personnes issues des minorités visibles (16 %) contre 12 % chez les personnes issues de minorités ethniques et 11 % chez celles qui ne sont pas issues de ces groupes; 
• les personnes qui ont une incapacité qui les limite dans leurs activités quotidiennes (21 % c. 10 % chez les personnes sans incapacité contraignante); 
• les personnes dont le niveau de revenu du ménage est faible (14 % c. 11 % à 12 % chez celles dont le niveau de revenu est plus élevé). 

Saviez-vous que...

L'intimidation peut se manifester partout par exemple dans la rue, au travail, sur internet et au téléphone.

Saviez-vous que...

L'intimidation, c'est parfois du harcèlement discriminatoire. C'est le cas lorsqu'elle est basée sur des caractéristiques personnelles.

Saviez-vous que...

Le développement d’une bonne estime de soi est primordial à la prévention de l’intimidation. Au travers des gestes, des mots et des neurones miroirs, l’enfant connecte avec l’estime de soi des adultes autour de lui. Travailler notre relation à nous-même est une action indirecte pouvant influencer l’estime de soi des enfants près de vous. 

Saviez-vous que...

L'intimidation peut avoir des conséquences juridiques graves. Apprenez en plus et informez vous sur les facons de la signaler.

Saviez-vous que...

Développer le sentiment d’appartenance au sein d’un groupe est primordial face à la prévention de l’intimidation. Pour ce faire, vous pouvez, entre autres, offrir des activités favorisant le partage, le plaisir et la création de liens amicaux ou encore impliquer tous les membres du groupe dans l'embellissement de l'espace.

Saviez-vous que...

L’estime de soi étant une composante importante dans la prévention face à l’intimidation, il est important de la développer au quotidien. Une bonne estime de soi est fondée sur 4 composantes principales : La confiance en soi, l’identité, le sentiment d’appartenance et le sentiment de compétence. 

Saviez-vous que...

• Dès l’âge de 5 ans, certain·es enfants sont insatisfait·es de leur corps. 

• Le tiers des filles de 9 ans ont déjà essayé de perdre du poids. 

• Plus de la moitié des adolescent·es sont insatisfait·es de leur apparence corporelle. 

• Près de trois femmes sur quatre veulent maigrir, et ce, peu importe leur poids. 

• Près d’un homme sur cinq est insatisfait de son poids. 

Saviez-vous que...

Lorsque les témoins interviennent, l’épisode d’intimidation prend fin en moins de 10 secondes dans 57 % des cas observés. 

Saviez-vous que...

Saviez-vous que...

Cyberaide.ca a reçu plus de 800 signalements en lien avec Discord au cours des 12 derniers mois (2023-4). Ces signalements font souvent état de violences extrêmes infligées à des jeunes de 13 à 17 ans sur cette plateforme. Les signalements concernant Discord ont augmenté de 284 % dans les deux dernières années comparativement aux deux années précédentes. 

Saviez-vous que...

Si l’on souligne en général l’impact bénéfique de la lecture sur le développement du langage, le rayonnement de la littérature jeunesse peut aller bien au-delà. Dans une optique de prévention à l’intimidation, la lecture permet d’aider les enfants à développer leurs compétences émotionnelles et sociales. On note une amélioration significative des niveaux de vocabulaire émotionnel, de connaissances émotionnelles explicites et de reconnaissance d’émotions dissimulées.

L'intiation à la littérature est un outil important dans le développement des compétences émotionnelles des enfants ainsi que des adultes.

Saviez-vous que...

L'intimidation chez les jeunes se traduit par une variété de comportements plus ou moins graves comme des paroles humiliantes, des gestes blessants, des actes criminels, etc.

Saviez-vous que...

Offrir des outils disponibles et accessibles dans votre milieu de vie pour aider la reconnaissance des émotions et l’autorégulation peut aider à établir et assurer un environnement de vie bienveillant.  

Saviez-vous que...

Les élèves faisant partie de la communauté LGBTQIA+ sont plus à risque d’être la cible d’intimidation. 43% des étudiants LGBTQIA+ considèrent leur milieu scolaire hostile.  Afficher visuellement votre support à la communauté LGBTQIA+ dans l’espace (« le respect des pronoms et l’implantation d’espaces non genrés — notamment des toilettes et des vestiaires — peuvent aussi envoyer un message d’inclusion et permettre à l’ensemble de la population étudiante de se sentir en sécurité ») est une façon efficace de créer un milieu de vie plus inclusif et, du même fait, de prévenir l’intimidation. 

Saviez-vous que...

Adopter des formules neutres et épicènes (mot s’employant au masculin et au féminin sans changer la forme) en vous adressant à votre groupe favorise un environnement inclusif et bienveillant. Cela permet à chaque personne d’observer et adopter l’identité de genre qui lui convient en sachant qu’il·elle·iel recevra le support de son milieu si le sexe lui étant attribué à la naissance ne lui correspond pas. De plus, ça permet à tout le monde d'apprendre à utiliser un langage inclusif.  

Saviez-vous que...

Les adultes ont des responsabilités face à l'intimidation.

Les parents doivent agir si leur enfant subit ou fait subir l'intimidation pour faire cesser l'intimidation et défendre les intérêts de la victime.

Ils peuvent être tenus responsables des dommages causés par leur enfant.

Saviez-vous que...

L'école doit intervenir même si le geste d'intimidation s'est produit dans le cyberespace.

Tous les établissements doivent avoir un plan de lutte contre l'intimidation et en informer les parents.

Saviez-vous que...

Quand le jeune travaille, l'employeur doit empêcher les comportements d'intimidation ou y mettre fin.

Aucun adulte n'a le droit de poser des gestes qui compromottent la santé ou la sécurité d'un mineur.

Saviez-vous que...

Il y a plusieurs manières de signaler l'intimidation en milieu scolaire: 

1- A l'école, informer la direction même si les gestes ont eu lieu dans le cyberespace

2- Si l'école n'agit pas, présenter une plainte auprès du centre de services scolaires

3- En cas d'insatisfaction, s'adresser à son protecteur régional de l'élève

Saviez-vous que...

Il y a plusieurs manières de signaler l'intimidation en milieu professionnel:

1- Au travail, informer la direction

2- Si l'employeur n'agit pas ou si la situation perdure 

• employés du gouvernement : s'adresser à la commission de la fonction publique dont on relève 
• employés syndiqués : vérifier ce que prévoit la convention collective
• pour la plupart des employés au Québec : contacter la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail.

Saviez-vous que...

Exposer les jeunes à la diversité corporelle, que ce soit au travers le choix des images utilisées, le matériel éducatif choisi, l’animation d’un atelier sur le sujet, etc. Cette exposition favorise l’acceptation de tous les corps de manière informel. C’est votre rôle d’exposer vos groupes à divers modèles représentant l’ensemble de la société dans laquelle ils/elles/iels vivent, incluant les personnes présentant une diversité fonctionnelle.

Saviez-vous que...

Un outil important d’inclusivité est la représentation. Assurez-vous que tous les membres de la société sont représentés dans le contenu proposé à votre groupe, en portant une attention particulière aux groupes minorisés: personnes racisées, LGBTQIA+, vivant avec un handicap, neuroatypiques, etc.

Saviez-vous que...

Offrir des périodes de jeux libres et des opportunités de participation aux tâches quotidiennes contribuent considérablement au développement sentiments de compétence, d’autonomie et d’appartenance dans l’enfance et l’adolescence. Celles-ci étant des compétences clés contribuant à la prévention de l’intimidation. 

Saviez-vous que...

Favoriser le développement d’une bonne image corporelle contribue au renforcement de l’estime de soi ainsi qu’à la prévention face à la grossophobie. Se questionner sur tout ce que notre corps nous permet d’accomplir ainsi que parler de soi et des autres en mettant l’accent sur leurs qualités, leurs forces et talents est un bon moyen d'aborder le sujet. 

Saviez-vous que...

L’hétéronormativité consiste à normaliser, assumer et favoriser l’hétérosexualité par rapport à toute autre forme de sexualité. Ainsi, les relations entre garçons et filles ne peuvent être qu’affectives, alors qu’entre personnes de même genre, elles ne peuvent être qu’amicales.  En évitant d’assumer la nature de la relation par le genre des personnes et en prenant soin de représenter la communauté LGBTQAI+ dans le matériel qu’on présente, on participe à créer un environnement inclusif et accueillant pour tout le monde.  

Saviez vous que ? ...

Le mot « intersectionnalité » a été popularisé à la fin des années 1980 par la professeure de droit américaine Kimberlé Crenshaw — mais il renvoie à une manière de comprendre les droits des femmes et de lutter pour eux qui a existé sous plusieurs formes, sur plusieurs continents.